C'est un peu ça ...
Les joies d'être parents ... la douceur d'un sourire d'enfant ... la gentillesse spontanée qui illumine le visage tout rose d'un petit bout aux mots encore hésitants ... les rires qui éclatent dans nos coeurs comme autant de feux d'artifice dans un ciel infini ... les inventions amusantes que leurs imaginations sans limite laissent couler en de longs monologues adorables ...
Ouais, bon, ça c'est la version "catalogue Prémaman" parce que, dans la vraie vie, ça ne se passe pas du tout comme ça. Les joies d'être parents, c'est plutôt insomnies (pour ceux qui se demanderaient ce que je fais encore debout à une telle heure) et crises de larmes, mensonges et mots qui blessent, mises à l'épreuve et passage au shaker de nos patiences. Oui, les enfants nous apprennent des choses essentielles sur nous : les limites de notre patience et la férocité du monstre qui sommeille en nous (une sorte de troll à 5 têtes, chacune munie de 3 mâchoires aux dents aussi nombreuses qu'acérées). En parlant ce soir avec ma Elle, j'ai trouvé cette métaphore qui, finalement, résume assez bien ce que nous sommes, nous, parents : des jokaris. Vous vous souvenez, ce sont ces balles attachées à un élastique. Du coup, à chaque fois qu'on tape dessus, la balle revient pour recevoir un autre coup. Ben être parent, c'est ça ... on va vers nos enfants avec plein d'Amour à donner et on se prend un grand coup de raquette dans la g... figure. Et puis on revient, naïvement.
Tout ça pour vous dire que, parfois, on a vraiment envie d'en arriver là.
Mais, bien sûr, ça finit toujours comme dans cette vidéo, ce sont les enfants qui gagnent. Mes Chéries, si vous lisez ceci, sachez que je vous aime fort et que cette nuit blanche que vous m'offrez en ce moment, ce n'est rien d'autre que l'élastique qui se tend ... j'arrive.
L'Oursin Vert
ps : Soit dit en passant, le temps que j'écrive ce billet, j'ai tout de même été deux fois dans la chambre de nos filles en courant :-p