Al Pacino et Pikatchu
Une sorte
de complot. Je suis sûr que mon boss est le parrain d'une mafia dont l'unique
but est de me nuire ! Il est là, dans son restaurant italien préféré (ben oui,
dans les films, tous les parrains de toutes les mafias (sauf la chinoise) ont
leurs habitudes dans un restaurant italien mal éclairé où les nappes sont à
carreaux rouges et blancs et où le patron s'appelle Tony), les boutons de sa
chemise accrochés avec l'énergie du désespoir en essayant de ne pas se faire
expulser sous la pression tenace de sa pense éléphantesque, les cheveux gominés
(sauf que chez lui, ils sont juste gras), la chevalière encore tâchée du sang
de sa dernière victime, les souliers vernis et des taches de rousseur sur son
joli posté… euh … non, là je m'égare. A sa table, la fille du moment … sauf que
mon boss est le seul parrain de la mafia à ne pas avoir plus de succès qu'un mouchoir
usagé dans un caniveau de banlieue (on ne s'étonnera dés lors pas que ses
enfants soient des sales morveuses :-p ) … du coup, au lieu de la plantureuse
créature sortie du plus beau Tex Avery, mon boss traîne sa femme qui … euh …
comment dire … vous voyez pikatchu ? Vous voyez E.T. ? Ben leur fille. Oui, la
femme de mon boss est la fille cachée (et on comprend qu'on ait voulu la
cacher) de ces deux créatures. Mon boss, donc, à sa table habituelle, doit
passer son temps à imaginer des plans pas possibles qui visent à me pourrir la
vie. Il est là, la bave verdâtre dégoulinant mollement de ses lèvres difformes,
gloussant bêtement des "gniark gniark gniark" en imaginant ma rage
quand il m'annoncera sa dernière mauvaise idée : m'envoyer en clientèle le
vendredi ET le lundi suivant. Du coup, me voilà à nouveau coupé de tout,
incapable d'alimenter ce blog autrement que par un billet très court, sans
illustration et, surtout, sans grand intérêt. Bref, la mafia anti-oursin a
encore frappé.
Mais ne
vous inquiétez pas, je prépare ma contre-attaque. J'ai par exemple l'intention
d'écrire un billet méchant sur lui sur ce blog.
Euh … ben
c'est en fait ce que je viens de faire.
Mon peuple
vaincra.
L'Oursin
Vert